Meiji-jingū
Un air de biniou a plané sur nos visites aujourd'hui.
J'ai eu le droit à ma première journée de pluie sans interruption. Pas même une petite accalmie, quelques minutes de sec, rien. Le parapluie acheté la veille à Ueno pour 400Y est d'ores et déjà rentabilisé (malgré sa taille sans doute plus adaptée à la morphologie japonaise). La température a elle aussi pris des tournures plus bretonnes depuis hier, nous avons perdu plus de 10 degrés, et ceci est parti pour durer au moins une semaine. Bref un temps idéal pour continuer nos visites entre bretons, François étant là jusqu'à demain matin.
Le rendez-vous avait été donné à la station d'Harajuku, avant en théorie d'aller au Jingu Bashi (le pont qui enjambe la station, repère le dimanche des cosplayers de la région), puis de migrer vers Shibuya, entre autres choses.
La pluie jouant les troubles fête, les principales attractions furent le Meiji-Jingû, le sanctuaire dédié à l'empereur Meiji ... et la crêperie d'Harajuku, découverte un peu par hasard...
Le temple, érigé peu après la mort du couple impérial et à la gloire des réalisations de l'empereur Meiji, se situe au coeur d'un parc adjacent à la station de métro. Plus qu'un simple lieu de mémoire, il s'agit aussi d'un temple actif, ou diverses cérémonies sont organisées. C'est ainsi que nous avons croisé aux abords du Naien un certains nombres de yukatas et autres kimonos, malheureusement pour les yeux, recouverts de protections contre la météo du jours. Le ballet des taxis était aussi remarquable. Plus loin dans le parc, on peut aussi trouver un musée centré sur la vie du couple, mais aussi des dojos (des cours y sont organisés les dimanches matin,) ou encore des terrains de sport.
L'entrée se fait en passant sous un torii colossal, aujourd'hui agrémenté d'une foule de parapluie.les reflets rougeoyants des hakamas des mikos, glissant sur le sol détrempé de la cour intérieur, témoignaient du surcroit d'activité apporté par les contraintes de la météo. Le toit luisant du temple laisse couler le long de ses extrémités des filets d'eau qui viennent couvrir les prières murmurées des visiteurs.
Sur le chemin du retour, nous croisons, se faisant face à face, deux murs, l'un fait de jarres de sake, et l'autre de tonneaux de vins français, offrandes au temple.
Des reflets de Mikos glissants sur l'eau.
Nous rejoingnons alors le quartier d'Harajuku en empruntant de nouveau le pont des cosplayeurs, toujours désespérement vide, à la recherche d'un resto ou passer un peu de temps en attendant que la pluie cesse. Après pas mal de temps à arpenter les petites rues qui jalonnent l'artère principale, nous tombons nez-à-nez avec la féeViviane Delice. Après s'être demandé à quoi était dût cette apparition, nous entrons donc dans cette crêperie. Propriétaire breton, serveuse du sud-ouest, crêpier ... japonais (et cidre normand pour ceux qui veulent plus de détails). A dire vrai, j'ai déjà mangé des crêpes plus mauvaises en Bretagne, et c'est pas François qui n'a pas réussi à venir à bout de sa 2sd galette qui va me contredire.
J'ai eu le droit à ma première journée de pluie sans interruption. Pas même une petite accalmie, quelques minutes de sec, rien. Le parapluie acheté la veille à Ueno pour 400Y est d'ores et déjà rentabilisé (malgré sa taille sans doute plus adaptée à la morphologie japonaise). La température a elle aussi pris des tournures plus bretonnes depuis hier, nous avons perdu plus de 10 degrés, et ceci est parti pour durer au moins une semaine. Bref un temps idéal pour continuer nos visites entre bretons, François étant là jusqu'à demain matin.
Le rendez-vous avait été donné à la station d'Harajuku, avant en théorie d'aller au Jingu Bashi (le pont qui enjambe la station, repère le dimanche des cosplayers de la région), puis de migrer vers Shibuya, entre autres choses.
La pluie jouant les troubles fête, les principales attractions furent le Meiji-Jingû, le sanctuaire dédié à l'empereur Meiji ... et la crêperie d'Harajuku, découverte un peu par hasard...
Le temple, érigé peu après la mort du couple impérial et à la gloire des réalisations de l'empereur Meiji, se situe au coeur d'un parc adjacent à la station de métro. Plus qu'un simple lieu de mémoire, il s'agit aussi d'un temple actif, ou diverses cérémonies sont organisées. C'est ainsi que nous avons croisé aux abords du Naien un certains nombres de yukatas et autres kimonos, malheureusement pour les yeux, recouverts de protections contre la météo du jours. Le ballet des taxis était aussi remarquable. Plus loin dans le parc, on peut aussi trouver un musée centré sur la vie du couple, mais aussi des dojos (des cours y sont organisés les dimanches matin,) ou encore des terrains de sport.
L'entrée se fait en passant sous un torii colossal, aujourd'hui agrémenté d'une foule de parapluie.les reflets rougeoyants des hakamas des mikos, glissant sur le sol détrempé de la cour intérieur, témoignaient du surcroit d'activité apporté par les contraintes de la météo. Le toit luisant du temple laisse couler le long de ses extrémités des filets d'eau qui viennent couvrir les prières murmurées des visiteurs.
Sur le chemin du retour, nous croisons, se faisant face à face, deux murs, l'un fait de jarres de sake, et l'autre de tonneaux de vins français, offrandes au temple.
L'entrée, gardée par un Torii.
La cours, luisante d'eau.
Des reflets de Mikos glissants sur l'eau.
Le temple en lui-même.
Je connais 2-3 bretons qui doivent bénir le Japon ;)
Nous rejoingnons alors le quartier d'Harajuku en empruntant de nouveau le pont des cosplayeurs, toujours désespérement vide, à la recherche d'un resto ou passer un peu de temps en attendant que la pluie cesse. Après pas mal de temps à arpenter les petites rues qui jalonnent l'artère principale, nous tombons nez-à-nez avec la fée
François 0-1 les crêpes Nippones.