Kôkyô 皇居, le palais impérial
Alors que l'université s'évertue à occuper nos emplois du temps jusqu'à la rentré de lundi, nous arrivons à nous trouver un peu de temps avant le couché du soleil pour poursuivre nos excursions dans tout Tôkyô.
Normalement j'aurais du retrouver François aujourd'hui à Shinjuku. Il devait passer quelque jours dans la capitale avant de rejoindre sa fac de Tohoku à Sendai, mais son sens de l'orientation étant un peu en veille à Paris, il a vu son avion lui passer sous le nez (ou plutot bien au-dessus... allez donc expliquer l'utilisation de cet expression à un japonais pour voir ...) après quelques errances dans le RER.
Il n'arrivera donc que Vendredi, de quoi lui faire découvrir les bons quartiers de Tôkyô le week-end (promis, on passe à Akihabara pour lui trouver un GPS pas cher), et ca lui laissera un peu de temps pour faire connaissance avec les capsules hotel.
A défaut donc de bouffon cet après-midi, je me suis rabattu sur l'empereur et son palais, le Kôkyô, à Chiyoda, en plein coeur de Tôkyô. L'accès le plus simple est à partir de la station Tôkyô, grand noeud ferrovière de la capitale, et accessoirement un hommage aux travaux de Dédale. L'architecte qui a réalisé tout ça devait avoir des rêves étant enfant bien différent des miens.
La visite des abords du palais se fait assez facilement, à partir du moment ou l'on arrive à faire son chemin au travers de la circulation. Le quartier étant remplis de ministères, d'ambassades et de sièges sociaux de grandes entreprises, et à 17H, le balets des voitures et des joggeurs tend à former un rideau assez épais entre la gare et la première porte du domaine.
la première "douve" avant le palais, avec la Tour de Tôkyô en fond
Les premières fortifications apparaissent néanmois assez tôt, bien en amont de l'entrée principale. Le blanc et les gris tendent à former un premier contraste avec les couleurs vives des grattes-ciels alentour. De même les arbres impecablement bien taillé et verdoyant du parc nous font oublier assez vite la forêt de lampadaire rencontrée depuis la gare.
Fortification gardant Kikyo gate
Depuis le début, je parle bien de portes et d'abords à visiter, car le palais impérial ne peut se visiter que 2 jours par an, le 23 décembre et le 2 janvier. Détails bien dommage, car profiter de ces lieux pour les couleurs de l'automne et pour ohanami doit-etre particulièrement aggréable.
C'est donc vers la premère porte que je m'avance en longeant de hauts murs de pierres sèches. Tout comme de nombreux autres pays, la relève de la garde fait partie du protocole, et c'est donc entouré de touristes australien que je suis ce cérémoniel.
Notre attente nous permet cependant de distinguer ce qui est sans doute l'une des vues les plus connues de la capitale, l'acces à la résidence de l'empereur par le pont Nijubashi. Le soleil étant particulièrement taquin aujourd'hui, éviter les contres jours relève de l'exercice de style.
Le fushimi yagura salué par quelques oiseaux de passage
Le reste de la balade autour du domaine nous remet assez vite en contact avec les artères de la mégalopole, la Diète (parlement japonais) et les différent ministères.
Comme je l'ai indiqué plus haut, après 17H beaucoup d'employés et de groupes scolaires s'entrainent le long des douves, il vaut donc mieux éviter cette heure en semaine pourfaire une balade tranquillement.
coté pile, un jardin privé de plusieurs hectares, coté face, le rythme de la ville.
Gros plan sur la muraille en pierres taillées.
Vues de l'entrée Hirakawa, l'entrée la plus à l'est.
Normalement j'aurais du retrouver François aujourd'hui à Shinjuku. Il devait passer quelque jours dans la capitale avant de rejoindre sa fac de Tohoku à Sendai, mais son sens de l'orientation étant un peu en veille à Paris, il a vu son avion lui passer sous le nez (ou plutot bien au-dessus... allez donc expliquer l'utilisation de cet expression à un japonais pour voir ...) après quelques errances dans le RER.
Il n'arrivera donc que Vendredi, de quoi lui faire découvrir les bons quartiers de Tôkyô le week-end (promis, on passe à Akihabara pour lui trouver un GPS pas cher), et ca lui laissera un peu de temps pour faire connaissance avec les capsules hotel.
A défaut donc de bouffon cet après-midi, je me suis rabattu sur l'empereur et son palais, le Kôkyô, à Chiyoda, en plein coeur de Tôkyô. L'accès le plus simple est à partir de la station Tôkyô, grand noeud ferrovière de la capitale, et accessoirement un hommage aux travaux de Dédale. L'architecte qui a réalisé tout ça devait avoir des rêves étant enfant bien différent des miens.
La visite des abords du palais se fait assez facilement, à partir du moment ou l'on arrive à faire son chemin au travers de la circulation. Le quartier étant remplis de ministères, d'ambassades et de sièges sociaux de grandes entreprises, et à 17H, le balets des voitures et des joggeurs tend à former un rideau assez épais entre la gare et la première porte du domaine.
la première "douve" avant le palais, avec la Tour de Tôkyô en fond Les premières fortifications apparaissent néanmois assez tôt, bien en amont de l'entrée principale. Le blanc et les gris tendent à former un premier contraste avec les couleurs vives des grattes-ciels alentour. De même les arbres impecablement bien taillé et verdoyant du parc nous font oublier assez vite la forêt de lampadaire rencontrée depuis la gare.
Fortification gardant Kikyo gate Depuis le début, je parle bien de portes et d'abords à visiter, car le palais impérial ne peut se visiter que 2 jours par an, le 23 décembre et le 2 janvier. Détails bien dommage, car profiter de ces lieux pour les couleurs de l'automne et pour ohanami doit-etre particulièrement aggréable.
C'est donc vers la premère porte que je m'avance en longeant de hauts murs de pierres sèches. Tout comme de nombreux autres pays, la relève de la garde fait partie du protocole, et c'est donc entouré de touristes australien que je suis ce cérémoniel.
Notre attente nous permet cependant de distinguer ce qui est sans doute l'une des vues les plus connues de la capitale, l'acces à la résidence de l'empereur par le pont Nijubashi. Le soleil étant particulièrement taquin aujourd'hui, éviter les contres jours relève de l'exercice de style.
Le fushimi yagura salué par quelques oiseaux de passage Le reste de la balade autour du domaine nous remet assez vite en contact avec les artères de la mégalopole, la Diète (parlement japonais) et les différent ministères.
Comme je l'ai indiqué plus haut, après 17H beaucoup d'employés et de groupes scolaires s'entrainent le long des douves, il vaut donc mieux éviter cette heure en semaine pourfaire une balade tranquillement.
coté pile, un jardin privé de plusieurs hectares, coté face, le rythme de la ville. Gros plan sur la muraille en pierres taillées. Vues de l'entrée Hirakawa, l'entrée la plus à l'est.