Save the cheerleader ...

Publié le par XIII

Bon, je vais tacher de faire le grand écart dans cet article pour développer certains points que j'ai mentionné dans des articles précédents. Pour ceux qui resteront jusqu'à la fin, il y aura même une vidéo.

Toujours dans le cadre des 125 de l'université était organisé ce soir dans l'auditorium une démonstration de Cheerleading (ou de pompom girls pour les non anglicistes). Assez peu motivé au début, j'emboite difficilement le pas d'un des autres étudiant du dortoir, juste après une bonne sieste pour tenter de récupérer la fatigue de la semaine. Passons assez vite sur le coté chiffon,  les nuances entre la mode printemps/été et automne/hivers de ces demoiselles n'offrant qu'un interêt limité (mais pas sans intérêt). Le livret fourni avant le spectacle apporte quelques explications qui permettent de cerner certaines particularités.

Comme pour de nombreuses autres situations au japon, il existe une distinction Senpai / Kôhai  dans ces formations. Les ainés ont un rang de fait supérieur aux plus jeunes. Le respect pour les premiers par les seconds est de mise. En contrepartie, les Senpai ont la responsabilité de l'enseignement des Kôhai. Dans le cas présent, ceci s'est matérialisé par une couleur de tenue différente, et par des numéros différents. Les équipes sont divisées en 4 selon l'ancienneté des  membres (les licences ici se font en 4 ans). Les étudiantes présentent depuis 3 ans sur le campus ont donc un rang supérieur aux Freshmen, les nouvelles venues. Si certains numéro sont commun et avec des tenues identiques, certains  ne concernent qu' un de ces 4 groupes, et avec sa couleur particulière. En guise d'exemple, si jamais l'une des Kôhai fait une erreur pendant la représentation, la responsabilité retombe sur la Senpai .

Après une courte entracte, la seconde partie du show commence, et pour celle-ci sont invités des groupes des autres universités principales de Tôkyô, les Tōkyō roku daigaku. Au nombre de 6, ces établissements sont unis avant pour pour un aspect sportif, mais aussi de fait pour le coté prestigieux de celles-ci au Japon. La concurrence en Waseda et Keio est une des dynamiques de ce groupe. Un peu comme pour l'Ivy Ligue américaine, bien que faisant souvent jeu égal sur les terrains de sport, toutes dans l'organisation ne sont pas au même niveau de renommé, mais le cadre ainsi offert permet néanmoins de fournir de bonne base pour les futurs diplômés. Tôdai, Keio et Waseda occupent le haut du pavé, pendant que Hosei, Meiji et Rikkyo viennent compléter la liste.
La relations qu'entretiennent ces institutions mériterait plusieurs articles, surtout concernant ce qui touche à l'entrée dans la vie active. Un diplôme d'une des 3 premières universités nommées suffit souvent à garantir, même à niveau de compétence inférieur, un emplois dans une entreprise. Un étudiant venant d'une université moins prestigieuse, même mieux formé pour un poste donné, restera un second choix.
Encore une fois, le spectacle permet de voir que l'ambiance entre les étudiants de ces universités est bonne. Après que des groupes de chaque établissement soient passés, des représentantes de ces équipes se sont ensuite rassemblées pour un seul et même numéro.
 


Publié dans Waseda

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