Takao san, 高尾山
L'automne s'est définitivement installé ces derniers jours. Les degrés comme les feuilles ont commencés leurs inexorable chutes. Les distributeurs de boissons se remplissent progressivement de boissons chaudes, les allées du campus se remplissent de feuilles de gingko jaunies, et au loin le matin sur le quai du métro, on commence à apercevoir la crête des montagnes environnantes. L'envie vient alors assez naturellement d'aller s'y balader. La saison se prêtant aussi au momijigari, la chasse aux feuilles d'automne, le prétexte est tout trouvé pour s'y rendre.
Une association étudiante organisait dimanche une sortie sur le mont Takao, une des destinations favorite des habitants de la région en cette saison pour aller y admirer les forêt sous leurs parures d'automne. Après avoir retrouvé le gros des troupes à Takadanobaba, nous avons été prendre notre train à Shinjuku. C'est donc par un matin clair mais frais que nous avons pris la KeioSen qui allait nous amener, après une heure de trajet, au pied du Mont Takao.
A l'arrivée à la station, la grisaille de la métropole a définitivement disparue. Seul les arbres couvrant les flancs de montagnes viennent grignoter le ciel. Dès la sortie de la gare, une odeur fugace de châtaignes grillées vient nous réconcilier avec notre odorat. Celles-ci, brassées dans des grilleurs, sont vendues dans plusieurs échoppes, entre champignons de région et produits plus touristiques. Le petit déjeuner déjà loin, et le déjeuner arrivera toujours trop tard, un sachet est vite acheté, et vite vidé. Nous approchons tranquillement du départ pour l'ascension. Une foule assez compacte est déjà massée aux portes du funiculaire. Nous profitons de l'attente pour commencer notre "chasse" aux feuilles d'automne.
L'ascension de la première partie se fait assez vite grâce au funiculaire, mais il reste encore un bon bout de chemin avant d'arriver au sommet. La température a nettement baissé, une bonne marche nous réchauffera. Plusieurs routes serpentent le long de la montagne jusqu'au premier complexe de temples. La montagne dans la religion shinto est connue pour abriter un Tengu, ce qui explique leurs présences. Dans la canopée, on peut voir les couleurs commencer à briller d'un rouge de plus en plus vif à mesure que le sommet se rapproche. Après plusieurs dizaines de minutes de marche, un passif portail de bois annonce le premier sanctuaire. L'heure du repas a déjà sonné, et nous avalons rapidement un bento avant de poursuivre notre ascension.
Nous reprenons le flot des visiteurs, en longeant plusieurs temples accrochés à la montagne. Les boiseries écarlates, cuivrées et dorées de ceux-ci répondent parfaitement au décor saisonnier. La dernière partie du trajet se fait le long d'une crête cernée par des des arbres à perte de vue. Les racines s'invitent de plus en plus souvent sur un sentier de plus en plus poussiéreux.
Au bout du chemin, une place découverte s'ouvre sur un large panorama. Bordé de cèdres rougeoyants, on peut distinguer le début des alpes japonaise, avec ou milieu, dans le lointain, le FujiYama. Le soleil commence déjà à décliner, en traçant sa course jusqu' au dessus de ce cône presque parfait. Nous prenons le temps de nous reposer en profitant de la vue.
Le retour se fait un peu à contre cœur, mais il faut faire assez vite pour ne pas avoir trop de chemin à faire dans la pénombre. En descendant le long de l'autre flanc de la montagne, on peut voir Tôkyô s'allumer peu à peu alors qu'à coter de nous, les feuilles perdent de leurs brillant. Dans le train qui nous ramène, la plupart des promeneurs, fourbus, dorment jusqu'à notre arrivé à Tôkyô.
Une association étudiante organisait dimanche une sortie sur le mont Takao, une des destinations favorite des habitants de la région en cette saison pour aller y admirer les forêt sous leurs parures d'automne. Après avoir retrouvé le gros des troupes à Takadanobaba, nous avons été prendre notre train à Shinjuku. C'est donc par un matin clair mais frais que nous avons pris la KeioSen qui allait nous amener, après une heure de trajet, au pied du Mont Takao.
A l'arrivée à la station, la grisaille de la métropole a définitivement disparue. Seul les arbres couvrant les flancs de montagnes viennent grignoter le ciel. Dès la sortie de la gare, une odeur fugace de châtaignes grillées vient nous réconcilier avec notre odorat. Celles-ci, brassées dans des grilleurs, sont vendues dans plusieurs échoppes, entre champignons de région et produits plus touristiques. Le petit déjeuner déjà loin, et le déjeuner arrivera toujours trop tard, un sachet est vite acheté, et vite vidé. Nous approchons tranquillement du départ pour l'ascension. Une foule assez compacte est déjà massée aux portes du funiculaire. Nous profitons de l'attente pour commencer notre "chasse" aux feuilles d'automne.
L'ascension de la première partie se fait assez vite grâce au funiculaire, mais il reste encore un bon bout de chemin avant d'arriver au sommet. La température a nettement baissé, une bonne marche nous réchauffera. Plusieurs routes serpentent le long de la montagne jusqu'au premier complexe de temples. La montagne dans la religion shinto est connue pour abriter un Tengu, ce qui explique leurs présences. Dans la canopée, on peut voir les couleurs commencer à briller d'un rouge de plus en plus vif à mesure que le sommet se rapproche. Après plusieurs dizaines de minutes de marche, un passif portail de bois annonce le premier sanctuaire. L'heure du repas a déjà sonné, et nous avalons rapidement un bento avant de poursuivre notre ascension.
Nous reprenons le flot des visiteurs, en longeant plusieurs temples accrochés à la montagne. Les boiseries écarlates, cuivrées et dorées de ceux-ci répondent parfaitement au décor saisonnier. La dernière partie du trajet se fait le long d'une crête cernée par des des arbres à perte de vue. Les racines s'invitent de plus en plus souvent sur un sentier de plus en plus poussiéreux.
Au bout du chemin, une place découverte s'ouvre sur un large panorama. Bordé de cèdres rougeoyants, on peut distinguer le début des alpes japonaise, avec ou milieu, dans le lointain, le FujiYama. Le soleil commence déjà à décliner, en traçant sa course jusqu' au dessus de ce cône presque parfait. Nous prenons le temps de nous reposer en profitant de la vue.
Le retour se fait un peu à contre cœur, mais il faut faire assez vite pour ne pas avoir trop de chemin à faire dans la pénombre. En descendant le long de l'autre flanc de la montagne, on peut voir Tôkyô s'allumer peu à peu alors qu'à coter de nous, les feuilles perdent de leurs brillant. Dans le train qui nous ramène, la plupart des promeneurs, fourbus, dorment jusqu'à notre arrivé à Tôkyô.
Le départ du funiculaire.
Voilà donc qui est chargé de ramasser les feuilles.
Dans le funiculaire.
L'entré du sanctuaire.
Les ablutions avant d'entrer.
et l'ascension continue.
Un Tengu, sur fond de temple shinto.
Les branchages au sommet.
Le Mont Fuji.
Et la descente, avec Tôkyô dans les brumes.