Nikkô, 日光
La cafétariat n'est pas encore ouverte. Les allées du campus sont encore silencieuses. Les feuilles tombées pendant la nuit jonchent encore les marches de l'auditorium Okuma. La journée commence tôt aujourd'hui et n'est pas prête de se finir. Une partie des étudiants en échange avaient rendez-vous ce jeudi matin pour partir visiter Nikkô, un site classé par l'UNESCO, à environs 150 km au nord de Tôkyô. Le petit déjeuné est donc pris dans une vingtaine de langues différentes à coté des bus, la fraicheur du matin aidant à se réveiller.
Le début de la journée est pris par une visite annexe qui ne mérite pas que l'on s'y attarde pour le moment.
En début d'après-midi nous commençons à nous engouffrer dans la vallée qui mène aux temples. Contrairement à Tôkyô, ici les arbres ont déjà commencé à perdre leurs couleurs d'automne, et l'on annonce les premiers flocons pour la soirée. L'arrivée se fait en empruntant approximativement l'itinéraire de l'ancienne Nikkô Kaidô, une des 5 grandes routes de l'ère Edo, établie du temps du shôgun Tokugawa Ieyasu au XVIIème. Le sommet du Mont Nantai qui surplombe la région, noyé dans les nuages, laisse apparaitre quelque trainées de neige, ce qui permet d'emblée d'imaginer la température une fois arrivé sur le site.
Première rencontre avec les trésors de Nikkô, le pont Shinkyo dont l'arche couverte d'une laque rouge enjambe la rivière Daiya. Les statues de Ieyasu et de Iemitsu son petit-fils trônent face à lui. A l'époque féodale, son utilisation réservée à l'empereur lui a conféré son statut sacré.
La Daiya passée, on commence à voir apparaitre au travers de la forêt de sugi les premiers toits, les premières boiseries. Encore quelques instants et les bus vont laisser s'échapper les étudiants au pied du premier temple. Encore quelques minutes de marche et l'entrée sera en vue. Quelques flocons de neige viennent timidement se joindre à la visite.
Le plan du site
Dans le font, le premier torii, avec une borne à l'emblème des Tokugawa au premier plan.
La pagode, visible en bas au milieu du plan du site, à gauche du torii et de la borne.
Bâtiments dans lesquels sont stockés plusieurs trésors nationaux, dont des vêtements utilisés pendant diverses cérémonies annuelles, ou une bibliothèque de sutras.
Les singes de la sagesse, en bas relief sur l'écurie, le seul bâtiment non peint du complexe.
L'accès à la partie suivante se fait elle aussi en passant par un torii par une nouvelle série de marches. Dans le fond, on peut voir la Yomeimon. La tour de la cloche, à droite, et la tour des percussions, à gauche, encadrent l'escalier d'accès.
L'entrée de la Yomeimon.
Karamon, l'entrée vers le honden dans la cours supérieure
Détails sur la karamon.
Le début de la journée est pris par une visite annexe qui ne mérite pas que l'on s'y attarde pour le moment.
En début d'après-midi nous commençons à nous engouffrer dans la vallée qui mène aux temples. Contrairement à Tôkyô, ici les arbres ont déjà commencé à perdre leurs couleurs d'automne, et l'on annonce les premiers flocons pour la soirée. L'arrivée se fait en empruntant approximativement l'itinéraire de l'ancienne Nikkô Kaidô, une des 5 grandes routes de l'ère Edo, établie du temps du shôgun Tokugawa Ieyasu au XVIIème. Le sommet du Mont Nantai qui surplombe la région, noyé dans les nuages, laisse apparaitre quelque trainées de neige, ce qui permet d'emblée d'imaginer la température une fois arrivé sur le site.
Première rencontre avec les trésors de Nikkô, le pont Shinkyo dont l'arche couverte d'une laque rouge enjambe la rivière Daiya. Les statues de Ieyasu et de Iemitsu son petit-fils trônent face à lui. A l'époque féodale, son utilisation réservée à l'empereur lui a conféré son statut sacré.
La Daiya passée, on commence à voir apparaitre au travers de la forêt de sugi les premiers toits, les premières boiseries. Encore quelques instants et les bus vont laisser s'échapper les étudiants au pied du premier temple. Encore quelques minutes de marche et l'entrée sera en vue. Quelques flocons de neige viennent timidement se joindre à la visite.
Le sanctuaire de Nikkô est un ensemble de temples, bouddhistes et shinto, et accueille aussi les mausolées de Ieyasu et de Iemitsu.
A son entré, face à une longue et large allée, un massif torii et une pagode accueillent les visiteurs. l'association de ceux-ci , élément shintô pour le premier, bouddhique pour la seconde, illustre bien le syncrétisme que l'on peut croiser dans ce lieu. Ce mélange entre ces deux religions est assez fréquent au Japon.
Ces deux édifices marquent l'entrée du Tôshô-gû, sanctuaire dédié à au premier shogun de la dynastie des Tokugawa.
A son entré, face à une longue et large allée, un massif torii et une pagode accueillent les visiteurs. l'association de ceux-ci , élément shintô pour le premier, bouddhique pour la seconde, illustre bien le syncrétisme que l'on peut croiser dans ce lieu. Ce mélange entre ces deux religions est assez fréquent au Japon.
Ces deux édifices marquent l'entrée du Tôshô-gû, sanctuaire dédié à au premier shogun de la dynastie des Tokugawa.
Le plan du site Dans le font, le premier torii, avec une borne à l'emblème des Tokugawa au premier plan. La pagode, visible en bas au milieu du plan du site, à gauche du torii et de la borne. Une fois le premier torii passé, une première série de marches nous mènent à la cours inférieur, ou sont disposés entre autre une étable ,ou l'ont peut voir des bas-reliefs à l'image des singes de la sagesse, des entrepôts richement décorés, ou encore des lanternes de pierres et de métal. Les teintes rouges et dorées sont les principales couleurs de cet espace. Les feuilles d'automne des ginkos et des érables s'accordent particulièrement bien avec les laques et les dorures des bâtiments, pendant que les cryptomerias, par leur tailles imposantes, viennent poser les limites tant horizontales que verticales de l'ensemble.
Bâtiments dans lesquels sont stockés plusieurs trésors nationaux, dont des vêtements utilisés pendant diverses cérémonies annuelles, ou une bibliothèque de sutras.Les singes de la sagesse, en bas relief sur l'écurie, le seul bâtiment non peint du complexe.L'accès à la partie suivante se fait elle aussi en passant par un torii par une nouvelle série de marches. Dans le fond, on peut voir la Yomeimon. La tour de la cloche, à droite, et la tour des percussions, à gauche, encadrent l'escalier d'accès.
L'entrée de la Yomeimon. Détails de décor sur la Yomeimon et sur son mur d'enceinte.
Karamon, l'entrée vers le honden dans la cours supérieureDétails sur la karamon.