Kyôto, 京都
A l'impossible nul n'est tenu...
Comment résumer Kyôto en un seul article. Une série suffirait à peine d'introduction, n'en rendant qu'une image floue, incapable de rendre les détails, là ou se logent toutes ces nuances qui font précisément l'attrait de cette ville. Détails des boiseries des temples, usées par le temps. Palette des odeurs, des barrettes d'encens brulées aux fleurs de ce début de printemps encore un peu frais. Nuances de lumière fuguasse, des rayons rasants d'une fin d'après-midi sur la testugaku doori, philosopher's path, aux reflets des cerisiers en fleurs sur la kamogawa, en passant par les pavés luisants de certaines ruelles, la nuit après une averse.
De l'impossible ...
Des échos de Pays de Neige, lu un été sur une plage au pieds des remparts de Port-Louis, aux cerisiers en fleurs le long de l'avenue Kawabata, plus de 10 ans déjà écoulés. Résonance lointaine et étrangement modelée par le temps écoulé. Kyôto, dernière étape d'un voyage de 10 jours ou d'une expérience de 10 ans ? Premier intérêt pour ce pays via la prose mélancolique d'un Kawabata, errances à l'entrée à l'université avec le certain fatalisme d'un Mishima puis arrivé presque irréelle à Waseda avec un Murakami dans un coin de la tête. Parcourt chaotique semé de méandres.
La balade de l'impossible...
Comment résumer Kyôto en un seul article. Une série suffirait à peine d'introduction, n'en rendant qu'une image floue, incapable de rendre les détails, là ou se logent toutes ces nuances qui font précisément l'attrait de cette ville. Détails des boiseries des temples, usées par le temps. Palette des odeurs, des barrettes d'encens brulées aux fleurs de ce début de printemps encore un peu frais. Nuances de lumière fuguasse, des rayons rasants d'une fin d'après-midi sur la testugaku doori, philosopher's path, aux reflets des cerisiers en fleurs sur la kamogawa, en passant par les pavés luisants de certaines ruelles, la nuit après une averse.
De l'impossible ...
Des échos de Pays de Neige, lu un été sur une plage au pieds des remparts de Port-Louis, aux cerisiers en fleurs le long de l'avenue Kawabata, plus de 10 ans déjà écoulés. Résonance lointaine et étrangement modelée par le temps écoulé. Kyôto, dernière étape d'un voyage de 10 jours ou d'une expérience de 10 ans ? Premier intérêt pour ce pays via la prose mélancolique d'un Kawabata, errances à l'entrée à l'université avec le certain fatalisme d'un Mishima puis arrivé presque irréelle à Waseda avec un Murakami dans un coin de la tête. Parcourt chaotique semé de méandres.
La balade de l'impossible...
...Waseda no mori...
Arpenter les rues de Kyôto, comme on lit entre les lignes de ce roman éponyme, lègue de cette ombre apparue dans le sable cet été là. Flux des touristes et réminiscences des images se conjuguent le temps d'un regard. Confusion des époques dans les rues et sur les toits, fatras d'antennes tutoyant des pagodes, confusion de l'humain et de la nature le long de la Kamogawa, nuée d'oiseaux blancs ignorant paisiblement le ronron routier les côtoyant.