Ôsaka, 大阪

Arrêt aujourd'hui par la capitale de facto du Kansai, la plaine qui abrite aussi Kôbe et Kyotô. Arrêt aussi de ma course en amont de la vague rose (oui, ici aussi) des cerisiers en fleur, et en fin le plaisir de découvrir (quelques rares timides) pétales rosés à proximité de mes lieux de visites.
Pour avoir pas mal entendu nos profs se chambrer sur le sujet, je savais déjà qu'il y avait quelques différences par rapport à Tôkyô: un accent particulier (rien de monstrueux, ils n'ont visiblement jamais été confrontés à un gallois bien alcoolisé à 2H du matin), des règles de circulation différente (à Ôsaka, on marche du bon coté, à droite, dans la rue), ... bref, pas un dépaysement complet, loin de là.
Le parallèle avec Tôkyô peut être vite trace vis-à-vis de ce que la ville peu présenter, un quartier de grattes-ciel, quelques temples majeures, des quartiers marchands, un château central (pour peu que le Kôkyô puisse remplir ce rôle), ... Rajoutez une ligne de transport qui fait le tour de la ville, et la comparaison est complète.
Bien entendu, ces quelques éléments factuels ne sauraient rendre les particularités de chaque métropole. Vivre et visiter sont deux verbes bien distinct, et les conjuguer à Tôkyô ou à Ôsaka doit aboutir à des résultats bien distinct.
Pour l'heure, c'est la visite qui prime, mon sac à dos / appât à japonais voulant engager la discussion à l'épaule. Oui, encore une chose que l'on redécouvre en repassant dans les chaussure du touriste, le sac à dos, élément hautement distinctif du touriste, agis comme un aimant chez certains japonais. Peu de chance qu'un japonais vous aborde le matin dans le métro en allant à la fac, mais, troquez votre apparence d'étudiant pour celle d'un touriste, et allez dans des lieux touristiques et vous serez assez vite amenez à échanger en japonais (teinté d'un peu d'anglais, voir d'espagnol...).

Début de la visite par le quartier des affaires, dans le nord, avec son assortiment de tours. L'Umeda Sky Building en photo est assez inédit par certains aspects. Il est entouré de petites habitations, à plusieurs centaines de mètres du reste des autres tours. Un bloc de verre cerné d'habitations, certaines d'à peine deux étages.

   

Suite de la visite avec le château de la ville. Encore une reconstruction en suivant des procédés assez éloignés de ceux qui ont élevés pour la première fois ce dongeon. Le parc qui entoure et qui reprend l'espace occupé par les anciennes fortifications de la citadelle abrite sont lot de sans domicile, un peu à l'écart des routes utilisées d'habitude par les touristes. Bâches bleues au sol, toit cuivré dans le ciel, deux mondes ...

     

     

On enchaine avec le Shitennoji, le plus vieux temple bouddhiste du Japon. Pagode, moines, et pas mal de boutiques à prévoir. Elément à garder en tête, nous sommes samedi, et une affluence particulière commence à bien se dessiner dans la rue. Impossible de rendre correctement ceci dans ces quelques lignes, mais essayez d'imaginer les odeurs d'encents, de thé, de plats préparés dans les différentes échoppes, et vous aurez une idées plus précise de ce qui arrivent à vos sens pendant ces visites.

  

   

Si quelqu'un a une explication aux tortues, je suis preneur ...

En poussant encore un peu plus au sud de la ville, on peut atteindre assez vite (pour peu que l'on soit habitué aux transports de l'agglomération), un autre temple, le Sumiyoshi Taisha. Apparaissant dans le Genji no Monogatari, il présente des interêts avant tout esthétique, voir le lien pour plus de détails.
Assez peu courru des touristes étrangers, du moins d'après ce que j'ai observé pendant ma visite, il contraste beaucoup par le calme qui s'en dégage, surtout en venant du Shitennoji.

  

Fin de la journée passée dans le coin de Namba, ou l'on peut flâner dans différentes avenues marchantes, chacune plus ou moins dédiée à un type de commerce.Restaurants ou boutiques, choisissez votre camps.

Existe en version crabe.

La boutique Hello Kitty ... avant.

M'aurait-on précédé ?